Perte de poids

Diagnostic fait à une patiente lors de sa première séance de thérapie visant à lui faire perdre du poids.

Les troubles alimentaires

Le besoin qui conduit à l’acte de « se remplir de nourriture » a l’air de subvenir à un besoin d’ordre physiologique, mais pourtant il est souvent lié à un manque ou un désordre d’ordre psychique. On n’a pas faim, mais on mange pour se calmer ou pour compenser et éprouver une sensation de plaisir immédiat. Le comportement alimentaire est alors ressenti comme un exutoire, procurant un sentiment de refuge.

II équivaut a « faire une pause », pour diminuer un stress, la peur du manque, une contrariété, un surmenage, une insécurité passagère ou profonde, ou encore le sentiment d’être dépassé. Ingérer certains aliments permet alors de fuir la réalité, au même titre que l’alcool, le tabac la drogue ou l’achat compulsif. Quand l’aliment est en phase de mastication, le temps n’a plus de prise. On se gave subitement pour se donner une contenance, pour exister…

L’ennui semble disparaître : une trêve momentanée au broyage de pensées négatives et dévalorisantes ! Le sentiment de solitude, d’abandon ou de non-reconnaissance n’existe plus ponctuellement, comme par enchantement ! Tous les problèmes sont justes mis entre parenthèse ! La prise alimentaire joue alors le rôle de « bouton pause ». Ce comportement peut être compulsif c’est ce qu’on appelle la « pulsion alimentaire ». Si l’intensité et la quantité de la consommation sont importantes, on parlera de « crise alimentaire ». L’effet calmant des aliments est lié à la texture en bouche, matière consistante et à la sensation de remplissage illusoire.

Cet acte agit comme un réflexe de survie, évite de ressentir des émotions négatives mais rend trop souvent addictif. Pour se sortir de ce cercle infernal je propose de réaliser un « sevrage ». Celui-ci est un travail sur l’estime de soi et l’affirmation de soi par l’analyse de l’origine des stress, l’évacuation ou l’acceptation des émotions négatives, avant d’être corrélé à un suivi comportemental alimentaire. Il existe 3 principales attentes vis-à-vis de la nourriture : l’énergie vitale qu’elle procure, le goût des projets qu’elle inspire et la conscience de la valeur de soi qu’elle matérialise. Ces trois quêtes sont induites par la pulsion ou non de vie. La guérison de la dépendance s’opère lorsque l’on remplace ce que l’on cherche extérieurement dans la nourriture par ce que l’on souhaiterait intérieurement dans notre for intérieur.

Nous devons donc identifier la nature de nos manques pour pouvoir déceler l’origine de nos problèmes. S’autoriser à faire place à sa dimension intérieure en toute conscience, est la clef. Etre enfin capable de faire face au monde extérieur, sans se sentir faiblir et ingurgiter de la nourriture par compulsion.

En d’autres termes, c’est acquérir du « poids » intérieurement en s’emplissant de confiance plutôt que s’étoffer par le biais de kilos visibles à l’extérieur qui viennent parfois juste pour nous protéger d’une faiblesse cachée dans notre inconscient. Les fameux régimes à recette magique, deviennent alors la potion illusoire du bonheur et a posteriori, l’arrivée en fanfare de notre ennemi : « le fameux poids yoyo » ! C’est ainsi que « d’ANCIEN gros » on devient « RE Gros »

Les troubles que je traite dans mes séances thérapeutiques:

Mes autres vidéos:

Extrait de séance 1er volet :

3ème volet le lien avec la famille :

2ème volet recherche du lieu sûr :

4ème volet bilan de la thérapie :