Author Archive: Valerie Grumelin
D’où vient notre désir d’enfant
D’où vient notre inspiration à donner vie ?
D’où vient notre inspiration à donner vie ?
L’inspiration de la vie vient d’un désir de transmettre l’amour plus ou moins adroit que l’on a reçu durant notre enfance par nos parents. En effet, soit l’on a envie de donner autant que l’on a eu la chance de recevoir, soit dans l'espoir de donner mieux en qualité, que ce que l’on a reçu d’eux.
L’inspiration vient donc bien de l’amour. Mais de quel amour s’agit-il?

L’amour des parents
De celui que l’on aurait voulu recevoir, si l'on s'en est malgré nos déboires et conditionnements parentaux, sentis dignes.
De génération en génération, de mère en fille et de père en fils nous essayons de dépasser nos modèles en imitant leurs bons principes d" éducation et en composant avec nos propres idées de couple parental.
Il se produit alors de nouveaux échanges sur les modes de transmission et de communication de l’amour.
Cette inspiration vient donc d’une envie de créer et de partager â sa manière, à la fois innée et également acquise à travers les valeurs familiales transmises et ressenties depuis sa plus tendre enfance.
Aidés par l'instruction et les considérations sociétales et comportementales, en évitant les erreurs et les maladresses d’amour que nous avons subi et qui nous ont conduits vers nos souffrances de carences affectives, afin de ne pas les reproduire à notre tour.
Combler le manque d’amour parental
Si l’individu a reçu d'avantage d’adresse d’affection que de maladresse il sera inspiré pour donner la vie â son tour. Malheureusement s’il en est du contraire et qu’il ne s’est pas senti aimé, il aura du mal â éprouver une inspiration naturelle et c'est dans l’amour /pour et de /son conjoint qu'il pourra trouver une étincelle d’inspiration projetée par son désir de faire plaisir à l’autre.
Pour en savoir plus sur l'infertilité, sur ma technique de Rebirth intra utérin en régression EMDR et sur les stages de développement personnel que je vous propose, quelques liens susceptibles de vous intéresser
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Pourquoi parfois il est si compliqué de donner vie?
Pourquoi parfois il est si compliqué de donner vie?
Ce qu'il se passe pour la mère lors de la gestation de son fœtus est du plus important pour lui !
En effet il est une véritable éponge émotionnelle des neuf mois pendant lesquels il occupera entièrement le petit appartement tout feutré soit il, que lui offrira l'utérus de sa maman .
Ses peines, ses joies, ses angoisses, ses bonheurs, désirs et frustrations, attentes et déceptions, tout ! Il ressentira tout !
C'est ainsi que lui seront communiqués des conditionnements parentaux, des son origine , c'est pour cela qu'il est bon de comprendre quels furent les sentiments animés par notre mère et notre père des notre propre conception , pour comprendre les frustrations les carences affectives qui nous ont menés à se sentir digne ou pas d'être parents , nous-mêmes .
Il est évident que l'on ne veut pas faire vivre à son enfant ce que nous avons vécu comme traumatismes durant notre première pèriode de vie.
Car offrir la vie en procréant , veut dire estimer la vie que l'on a vécue, la valider valable et suffisamment bonne pour se projeter dans un avenir positif et harmonieux , suffisamment comblés de nos attentes affectives parentales, pour donner à l'amour de notre couple marital un fruit béni de ce partage.
Voir ma technique de Rebirth intra utérin en régression EMDR
Pour ceux et celles qui veulent renaître authentiques dignes libres et intègres.
Accompagnement à la FIV et à la GPA
Les carences affectives et le manque d’estime de soi
De la carence peut venir la souffrance
Les signes permettant d’identifier l’existence d’une carence affective, sont nombreux. Lorsqu’on souffre de carence affective, on a le don de se lancer dans des relations de couple souffrantes. On attend de la part de l’autre qu’il nous donne ce que l’on n’a pas reçu durant notre enfance. C’est à dire l’affection, la reconnaissance, l’attention, etc… Toutes ces situations répétitives développent des mécanismes de défense compensatoire.
Cette carence affective, c’est un besoin fondamental qui n’a pas été comblé. Avant de naître, un enfant a vécu dans le ventre de sa mère pendant 9 mois. Il y a été enveloppé, bercé et porté le plus naturellement, lorsqu’ il fut désiré. Quand il vient au monde, il ne peut pas brutalement, cesser d’avoir besoin de contact humain. L’enfant, comme l’adulte plus tard, garde donc le besoin d’être chéri, enveloppé, d’être câliné. Au niveau de l’enfance, si les parents gardent une distance, l’enfant va être en demande, en recherche, en quête pour être pris dans les bras. Et le besoin de contact, de tendresse est aussi important que le besoin de chaleur ou de nourriture. De la carence peut venir la souffrance, c’est une situation douloureuse que l’on n’a pas pu gérer et digérer. Il est difficile de définir ce que ressent une personne en carence affective.
- Elle a l’impression d’être destinée à toujours rester seule, à ne jamais trouver d’épanouissement, à ne jamais parvenir à être entendue ou comprise, à ne pas mériter.
- Elle ressent une sensation de vide, de solitude et d’absence avec la certitude douloureuse et angoissante d’être condamnée à la solitude. La carence affective est liée aux ressentis de l’enfant négligé.
La personne a la certitude que les autres ne donneront pas le soutient affectif dont elle a besoin.
On peut distinguer trois catégories principales :
Manque d’apports affectifs :
Absence d’attention, d’affection, de chaleur, ou d’une présence amicale.
Manque d’empathie :
Absence de quelqu’un de compréhensif qui vous écoute et de quelqu’un à qui parler de soi-même.
Manque de protection :
Absence de quelqu’un de fort qui guide et conseille.
C’est ainsi que ce besoin non comblé de tendresse , continue à crier en soi. Une personne en carence affective va chercher à combler ce manque. Elle va demander (consciemment ou non) aux personnes qu’elle côtoie, de la combler, comme si celles-ci étaient susceptibles de pouvoir compenser ce qu’elle n’a pas reçu comme tendresse, comme affection, comme sécurité.
Elle aura l’impression de ne jamais être assez prise en considération, jamais être assez aimée, et ce manque est en fait l’écho de ce qui lui a jadis manqué de la part de ses parents. Ce qu’on lui donne n’est jamais assez puisque cela ne peut emplir le manque qui vient de l’enfance. Mais l’inverse est aussi possible : si un parent a surprotégé son enfant, l’adulte plus tard va rechercher cette même surprotection, cette même forme d’amour.
Dans le couple, cela donne par exemple, un partenaire qui veut à tout prix être aimé. Il est dans une telle attente d’amour que cela peut faire peur et étouffer l ‘ autre. Et même quand on l’aime, il ne se sent jamais assez aimé.
Soigner les carences affectives avec un suivi psychologique
Il peut douter de l’amour que l’on lui porte car il ne se sent pas digne d’être aimé. Il a donc un manque de confiance en lui, ne se sent pas une belle personne, voire complexé, pas attirant et manque d’estime. La moindre remarque ou attitude sera interprétée comme un refus, un rejet, un abandon ou un manque d’amour, et cela tend à provoquer un mal-être, des frustrations, des peurs et des angoisses caractéristiques.
Cette peur de ne pas être aimé, fausse le jugement et emmène en dehors de la réalité. « Et la peur génère 3 types de comportements. On peut la subir sans réagir, et c’est l’inhibition qui correspond à une sorte de souffrance dépressive. On peut plutôt prendre une position défensive : même quand on vous aime, vous n’y croyez pas. On refoule l’amour, on n’y croit pas, car on pense que ce n’est pas possible d’être aimé.
Et le troisième comportement possible face à la peur, c’est la fuite. La peur l’emporte sur le désir d’être aimé qui pourtant est très présent.
Arrêter de croire que l’amour va panser les souffrances.
Un travail sur soi est indispensable pour identifier ses blessures. Comprendre pourquoi l’on fonctionne ainsi, avec des souffrances à répétition… Il faut apprendre à s’aimer soi-même, travailler sur la confiance en soi. Sentir que notre souffrance prend sa racine dans notre passé. Au final, il faut se reconstruire faire le point de ses carences, les soigner en , en prenant conscience pour enfin accepter d’aimer et être aimé(e).
Témoignage du patient après sa thérapie de rebirth intra-utérin ORIUS
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Divorcer pourquoi?

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Divorcer pourquoi??
Comment se retourner sur soi, sans rester peiné alors qu'à l'origine nous étions un couple qui nous semblait presque parfait?
Comment s' y retrouver dans notre couple présent en péril ou même dans le suivant, sans ignorer les failles qui nous ont influencés et fiment devenir ainsi ensemble?
Comment continuer
La tête haute osant chanter lorsque les sons de notre ventre ne sont que chaos de notre propre inconscience?
Comment s'affranchir alors dignement en divorçant , en s' élevant d'une marche sans passer humblement à la compréhension mutuelle?
Comment maîtriser nos passions nos pulsions alors que nous nous comportons comme des animaux ?
Comment s'empêcher l'interprétation des faits dont nous n'avons toujours pas trouvés de vérité?
Tous ces comments sont nos comments
Nos tourments et retournements
Tous ces comments ont des comme ci et des comme ça charmants parfois
Et parfois pas,
Tous ces comments trouvent en chacun un espace temps d'ouverture lumineuse et d'étincelle de joie
Cette étincelle c' est l'amour en notre coeur qui nous ouvre à la compréhension sans jugement ni blâme pour procéder à l'épanouissement.
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C'est par le vide mental que l'on peut s'aligner entre son corps son coeur et son âme: ainsi en consultation, éliminer ses pensées parasites et poison pour partager en couple.
Je suis expérimentée au coaching et à l’accompagnement de deux êtres qui estiment ne pas s’entendre correctement, car finalement ils ne s’écoutent pas ou plus.Une mère et son enfant, deux soeurs, deux frères, un père et son fils…A l’âge adulte ou même encore enfants ou adolescents. Qu’on t il à perdre avant de tout massacrer dans l’unité de la famille ? Juste essayer d’entreprendre, grâce à un médiateur extérieur que je suis, de réaliser que le « entre nous » n’a plus le même sens des 2 côtés et qu’en écoutant le point de vue de l’un et de l’autre l’angle de vision s’élargit au lieu de se rétrécir et d’exploser.
L'amour était bien là mais caché...
La thérapie d’accompagnement de couple pour une meilleure entente familiale, se passe très bien en couple et en quelques séances. L’on s’aperçoit vite si vraiment l’ on ne s’entend plus ou l’on ne s’écoute plus, si l’amour est là ou s’il a disparu. Grâce au regard extérieur et sans jugement du médiateur, 9 couples sur 10 après une thérapie d’une dizaines de séances d’accompagnement pour un meilleur équilibre familial, ressentent que l’amour était bien là mais caché derrière les illusions de l’un et les désillusions de l’autre. Beaucoup de maladresse en quelque sorte
Retrouver l'harmonie
Il en est de même dans mes thérapies parents enfants, ou frères sœurs, en quelques séances les relations s’apaisent et le duo ou le trio retrouve son harmonie. En cas de décision de divorce au fil des séances, je travaille avec une avocate spécialiste du droit de la famille avec laquelle nous prenons en charge les désirs de l’un et de l'autre afin qu’il n’y ait qu’un avocat pour les deux époux et viser à un divorce à l’amiable en consentement mutuel. Un forfait financier est déterminé et ainsi les frais amoindris permettent aux parents de faire profiter d’avantage à leurs enfants plutôt que de disperser des sommes astronomiques dans des conflits et des plaidoiries à répétition entre deux confrères adverses. Le livre que nous écrivons actuellement sur la problématique parentale en cas de divorce vis à vis des enfants en témoignera. Divorcer en tant que conjoints ne veut pas dire divorcer en tant que parents et échouer sur l’harmonie familiale !
En cas de décès et de conflit successoral
Je propose une médiation successorale qui permet aux avocats de gagner un temps précieux et aux héritiers de s’épargner des conflits familiaux et des dépenses couteuses en frais juridiques. Je prends contact avec les membres de la famille, avec diplomatie finesse et tact ,parviens à mettre tout le monde d’accord pour garder des liens familiaux harmonieux et faire du partage successoral un moment privilégié en échange et en communication. Ecouter les peines les injustices les remords et les regrets de chacun permet de régler les problèmes financiers efficacement et rapidement.
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Comment parvenir à la famille idéale ? Nous avons tous en tête une famille de rêve. Différente pour chacun, elle tourne toujours autour de quatre fantasmes: cohabitation harmonieuse, communication fluide, autorité naturelle et épanouissement personnel. Viser l’idéal est pourtant préjudiciable, pour les parents comme pour les enfants. Comment s’en affranchir ?
Soyons clairs, plus personne ne croit à la famille parfaite ! Mais nous n’avons pas pour autant renoncé à la famille idéale, celle de nos rêves, exact contraire de celle de notre enfance, ou celle que nous nous sommes bricolée au fil du temps. Elle flotte quelque part, entre inconscient et conscient, parée de vertus généreuses (confiance, solidarité, tolérance) ou hédonistes (bien-être, convivialité, gaieté).
Chacun la modèle selon son vécu et tente de la faire vivre selon ses ambitions. « Toutes les familles ont leur vision de l’idéal, mais aussi de la norme. Et c’est l’écart entre les deux qui fait la spécificité de chacune. L’idéal est nécessaire, c’est un moteur, ce qui fait avancer dans la vie. Mais les difficultés surviennent lorsqu’il est trop élevé et trop exigeant. » Or, aujourd’hui, l’exigence va crescendo.
La famille est surinvestie , elle est devenue le lieu ultime du bonheur… Tandis que le dehors semble toujours plus menaçant, elle apparaît comme le dernier refuge. C’est pourquoi on la voudrait uniquement chaleureuse, pacifique et, surtout, sans faille ! » Beaucoup de parents seraient également très influencés par l’idéal contemporain basé sur le culte de l’individualisme, de la jouissance et de la performance. Idéal qui, sous ses dehors décontractés, est extrêmement tyrannique. Ce n’est pas un hasard si nous, spécialistes accueillons en consultation des parents qui se sentent dépassés, incompétents autant qu’amers.
D’où la nécessité d’identifier les croyances et fantasmes qui empêchent les enfants de se construire et les parents de faire le travail qui est le leur, sans culpabilité excessive ni doutes dévorants.
Idéal n°1 : Tout le monde s’aime
La cohabitation est naturellement harmonieuse. La tendresse, le respect et la complicité règnent, faisant du quotidien un petit havre de paix. Ce bel idéal repose sur une grossière erreur de jugement. Car chacun sait que les sentiments sont toujours ambivalents, que la rivalité fait partie de l’amour familial, tout comme l’agacement, la colère ou la haine… « Vouloir nier cette dimension des êtres humains entre eux, c’est vivre en désaccord total avec ses émotions, et cela rend fou, en famille, deux besoins s’opposent sans cesse : celui de l’autre et celui d’être autonome. « Ce mouvement de balancier doit pouvoir se faire sans censure ni autocensure. Il est parfois conflictuel, douloureux, mais il constitue l’indispensable apprentissage de la séparation : une fois trop près, une fois trop loin. Et puis un jour, on trouve la bonne distance. » « On entend en consultation, : “Mes enfants sont très sympas !” Comme si la famille était un club fondé sur les affinités de ses membres. Mais on n’a pas à aimer son enfant pour ses qualités ou le plaisir de sa compagnie, on a le devoir de lui transmettre des règles et le meilleur cadre de vie possible. N’oublions pas non plus qu’un enfant “sympa” peut se transformer en enfant “pas sympa”. Cessera-t-on alors de l’aimer ? On mesure à quel point cette “sentimentalisation” de la famille est préjudiciable pour tous. »
Idéal n°2 : Chacun se parle et s’écoute
La communication est fluide, les malentendus sont aussitôt dissipés. Pas de portes claquées, pas de cris, pas de stress. Comment les conflits pourraient-ils se développer dans un tel milieu ? La vision est, reconnaissons-le, enchanteresse. « Parce que les liens sont plus précaires qu’autrefois, le conflit est aujourd’hui vécu comme une menace, associé à la mésentente, donc à une possible explosion du couple ou de la cellule familiale. Alors on évite tout ce qui peut être source de désaccord. On négocie, on marchande, on séduit, mais on ne s’affronte pas. C’est un mauvais calcul, car les conflits assainissent les relations et permettent à chacun d’être reconnu dans son rôle et dans sa valeur. » Chaque conflit étouffé nourrit une violence souterraine, qui finira par éclater ou par se retourner contre soi. En consultation, nous constatons d’ailleurs que, pour la plupart des parents, bien communiquer signifie beaucoup parler. Le nouveau mal du siècle. Trop de mots, trop d’explications, trop de répétitions finissent par aboutir au contraire du résultat escompté : les enfants n’entendent plus rien ! Une famille, c’est comme un couple, on n’a pas besoin de tout se dire tout le temps. « La non-transparence est un marqueur nécessaire de la différence entre générations. Les parents vivent l’intimité émotionnelle et verbale avec leurs enfants comme la preuve d’une vraie complicité entre eux. Les enfants, eux, se sentent piégés dans cette relation, certains allant jusqu’à adopter des comportements extrêmes (addictions, automutilation…), traduisant leur besoin de se séparer. Des conflits leur permettraient d’avoir plus d’oxygène. »
Idéal n°3 : Ni menace, ni chantage, ni punition
L’autorité est superflue, l’enfant intègre les règles facilement. Il accepte « tout seul » que l’interdit posé par ses parents est bien la meilleure façon de l’aider à grandir. Ce fantasme, largement partagé, a la peau dure. « Dans l’inconscient collectif, il y a cette idée qu’une bonne éducation permettrait aux parents de se passer de l’autorité, remarque t on en écoute de séance. À l’origine de cet idéal, il y a une vision de l’enfant qui aurait tout en lui pour devenir grand, et qu’il faudrait simplement arroser et mettre au soleil pour le voir s’épanouir comme une plante. » Cette conception est ravageuse parce qu’elle fait l’impasse sur le devoir de transmission du parent. Le métier consiste bien, faut-il encore le rappeler, à expliquer les limites et les règles aux enfants avant de les leur imposer, en vue de les « humaniser », les « civiliser », comme disait si justement ma consoeur, Françoise Dolto. D’autant qu’ils sont les premiers à se servir de la culpabilité de leurs parents, et savent en jouer admirablement. La crainte de rompre l’harmonie familiale se retourne a lors contre les adultes. « Les enfants ayant perçu leur difficulté à exercer sur eux une contrainte, ils vont utiliser plus ou moins ouvertement cette peur. Résultats : chantage, marchandage, et les parents perdent leur crédibilité ! »
Idéal n°4 : La personnalité de chacun s’épanouit
L’épanouissement personnel est sur toutes les lèvres. Le désir d’une vie de famille intense et joyeuse prévaut, à condition de ne pas sacrifier sa vie de couple ni sa liberté individuelle. La famille doit non seulement être un lieu d’apprentissage, mais elle doit désormais garantir la plénitude de chacun. Une équation difficile à résoudre, l’individu moderne aurait sérieusement abaissé son seuil de tolérance à la frustration. Par épanouissement, on entend la plupart du temps « absence de contraintes », condition préalable à une vie de famille heureuse, tendance épicurienne. « La famille est devenue une “instance” qui doit garantir le bonheur de tous. Paradoxalement, cette conception désengage ses membres, les déresponsabilise, car tout se passe comme si la cellule fonctionnait seule. Si on est heureux, c’est une bonne famille; si la machine à bonheur s’enraye, c’est une mauvaise famille. On voit bien comme cette “totémisation” est insécurisante et narcissique. » L’antidote à cette conception toxique de la « famille bonheur » ? Il consisterait en grande partie à ne pas oublier que, pour les enfants, la famille est un lieu où l’on apprend à se séparer pour pouvoir voler de ses propres ailes. Comment avoir envie de sortir du nid si chaque désir y est comblé ?
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Familles recomposées : la barre est haute
La recomposition familiale peut aider à s’affranchir du poids de l’idéal… ou conduire à mettre la barre encore plus haut ! c’est la seconde option qui est majoritaire. « La pression est souvent insoutenable, pour les enfants comme pour les parents. Les premiers ne veulent pas être responsables d’un nouvel échec, et les seconds ont tendance à nier les difficultés. » Il est cependant possible de faire baisser la pression. D’abord, se donner du temps. Le temps pour chacun, beaux-parents et beaux-enfants, de se connaître, de trouver sa place et d’occuper son territoire. À son rythme et sans rendre de comptes. La précipitation n’est, la plupart du temps, qu’un accélérateur de mésentente. Tout dire n’est évidemment pas recommandé, mais parler, oui. Et surtout formuler ce qui ne va pas. Refonder une famille, c’est oser exprimer à son nouveau partenaire ses doutes, ses peurs, ses déceptions, ses blessures, dès qu’elles se présentent. Pour ne pas créer de malentendus ni générer de ressentiment. Et comme « l’amour ne suffit pas * », c’est le respect que nous pouvons invoquer : en disant clairement que, en famille, et encore plus dans le cas d’une famille recomposée, on n’est pas obligés de s’aimer, mais que l’on doit se respecter. Cette ligne de partage assainit les relations. Un dernier écueil à éviter : la comparaison. Comparer son nouveau quotidien avec celui de son ancienne famille ou celui des copains est inutile. Car éduquer, c’est faire preuve de créativité et de singularité, deux qualités particulièrement importantes dans les familles recomposées.
Enfin, quand on se sent dépassé, ou blessé, il est nécessaire de demander de l’aide à un thérapeute, un médiateur ou un conseiller familial, pour éviter que les dysfonctionnements s’enracinent et s’aggravent. Mes thérapies familiales redistribuent le rôle de chacun en toute légitimité afin de permettre une éducation épanouissante, des uns comme des autres, et ce, à tout niveau au sein même de la famille.
Voir ces chapitres dans mes ouvrages Mon corps me dit Edition Guy Trédaniel , et Histoires d’orgasmes aux éd Balland. Voir mes Méthodes comportementales Les troubles que je traite dans mes séances thérapeutiques: la dépression et le trouble bipolairele stress Médiation de couple ou divorce consenti-Deuil d’une relation l ‘école des parents sexualite manque de libido Timidité et confiance en soi
Soyons clairs, plus personne ne croit à la famille parfaite ! Mais nous n’avons pas pour autant renoncé à la famille idéale, celle de nos rêves, exact contraire de celle de notre enfance, ou celle que nous nous sommes bricolée au fil du temps. Elle flotte quelque part, entre inconscient et conscient, parée de vertus généreuses (confiance, solidarité, tolérance) ou hédonistes (bien-être, convivialité, gaieté).
Chacun la modèle selon son vécu et tente de la faire vivre selon ses ambitions. « Toutes les familles ont leur vision de l’idéal, mais aussi de la norme. Et c’est l’écart entre les deux qui fait la spécificité de chacune. L’idéal est nécessaire, c’est un moteur, ce qui fait avancer dans la vie. Mais les difficultés surviennent lorsqu’il est trop élevé et trop exigeant. » Or, aujourd’hui, l’exigence va crescendo.
La famille est surinvestie , elle est devenue le lieu ultime du bonheur… Tandis que le dehors semble toujours plus menaçant, elle apparaît comme le dernier refuge. C’est pourquoi on la voudrait uniquement chaleureuse, pacifique et, surtout, sans faille ! » Beaucoup de parents seraient également très influencés par l’idéal contemporain basé sur le culte de l’individualisme, de la jouissance et de la performance. Idéal qui, sous ses dehors décontractés, est extrêmement tyrannique. Ce n’est pas un hasard si nous, spécialistes accueillons en consultation des parents qui se sentent dépassés, incompétents autant qu’amers.
D’où la nécessité d’identifier les croyances et fantasmes qui empêchent les enfants de se construire et les parents de faire le travail qui est le leur, sans culpabilité excessive ni doutes dévorants.
En apprendre plus sur les problèmes de couple
Divorcer pour qui pourquoi ?
Pourquoi le divorce?
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Vous comprendrez comment laisser partir l’autre en ayant ensemble tout exprimé avec les « mots » pour éviter ensuite, l’avalanche des « maux ».
Vous saurez comment vous organiser au mieux après une rupture matrimoniale, avec des enfants ou non, en garde alternée ou autre, sans les prendre en otage.
Vous réaliserez un travail de décryptage et d’auto-analyse par l'accompagnement du labyrinthe et des mandalas à colorier de manière guidée puis, libre, vers une libération de la douleur du couple.Des échanges patients-thérapeute vous permettront, à travers ce carnet de route clair et efficace, de vous projeter en prenant de la hauteur sur votre situation complexe.
L’objectif pour vous étant d’y trouver des réponses et un apaisement nécessaires à une reconstruction sereine, ainsi qu’un rééquilibrage parental. Valérie Grumelin, spécialiste de la relation de couple et de la thérapie familiale.
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Article de Valérie Grumelin sur l’infertilité publié sur le site de FIV-AMP Natecia LYON

Article publié sur le site Natecia Lyon 1 ere partie

2ème partie
L’infertilité
Le désir d’avoir un enfant est le résultat espéré de l’amour entre deux personnes. Il peut donc être très frustrant de rencontrer des difficultés à avoir la progéniture que vous souhaitez tellement. Vous avez peut-être évité de tomber enceinte pendant des années et au moment où vous décidez que c’est le moment, vous n’y arrivez pas. Votre rêve commun devient un obstacle à votre vie quotidienne. Vous essayez, vous espérez, vous attendez, vous recommencez et chaque tentative devient un peu plus difficile à gérer.
La prise de conscience de l’infertilité
La plupart des couples qui rencontrent des difficultés pour avoir des enfants sont tout d’abord stupéfaits. En effet, beaucoup imaginent que la grossesse arrive naturellement une fois la contraception interrompue. Quand ce n’est pas le cas, il faut alors remettre en question certains éléments : la vie de famille, le sens de la vie, du mariage…
Les conséquences psychologiques de la découverte de l’infertilité sont souvent sous estimées. « Quand mettre au monde un enfant devient une obsession, quand la blessure narcissique s’allie à un sentiment de culpabilité et d’impuissance, on se sent différent des autres, exclu » .
Les examens médicaux de l’infertilité
Aujourd’hui, les améliorations concernant l’Assistance Médicale à la Procréation ont permis d’augmenter la diversité et la disponibilité des interventions destinées à assister les couples en vue d’une grossesse. Grâce à une batterie de divers examens qui vont apporter des informations à votre médecin, celui-ci pourra identifier le problème et proposer une orientation thérapeutique. Cependant, inutile de se voiler la face, ces examens sont souvent fatigants et toujours très stressants, ils peuvent même devenir rapidement envahissants. Toutefois, malgré son caractère intrusif, cette phase est néanmoins primordiale. Cette étape peut s’accompagner de culpabilité, de rancune, de honte de colère… C’est tout à fait légitime. Vous pouvez aussi essayer de voir le côté positif : qui dit identification, dit traitement adéquat. Que ce soit grâce à l’insémination artificielle avec sperme du conjoint (IAC), la fécondation in Vitro (FIV), ou l’injection intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI), la perspective de véritables solutions est souvent rassurante. La décision de l’orientation, sera alors prise entre vous, votre partenaire, et votre médecin.
Les conséquences de ces difficultés pour les couples
▪ De nombreuses personnes ne réalisent pas qu’ils ne sont pas les seuls et que plus d’un couple sur 6 éprouve des difficultés identiques
▪ Ne pas réussir à concevoir un enfant, est encore trop souvent synonyme de honte de tabou et de clandestinité : les partenaires se replient peu à peu sur eux-mêmes, s’isolent, voient de moins en moins leurs amis ou leur famille, de peur d’être confrontés à ces questions lancinantes qui les panique, comme par exemple « vous nous le faites pour la noël cette année ? », « où en êtes-vous pour le bébé ? »ou alors pire encore « vous n’y arrivez toujours pas ? ». Ils ne supportent pas de rencontrer des couples avec des enfants, car cette situation leur renvoi à ce qu’ils vivent douloureusement comme un échec
▪ L’impossibilité de mettre au monde un enfant est vécue comme un drame ou une malédiction rendant la situation insupportable
▪ Tous les couples ne sont pas suffisamment solides pour surmonter cette épreuve difficile et certains d’entre eux se séparent.
La découverte de l’univers médical
▪ La découverte d’un univers médical très technique, déshumanisé ainsi que la pratique d’examens difficiles à effectuer amènent parfois certaines personnes à ne plus supporter ces démarches.
▪ Certaines femmes se rendent « à reculons aux rendez vous et effectuent ces examens dans des conditions psychologiques désastreuses.
▪ Affronter la toute puissance des médecins, des rendez vous au petit matin, l’annonce de résultats pas toujours effectuée avec la diplomatie requise, ne rassurent pas les couples déjà très angoissés par ces épreuves.
▪ Les difficultés de ces bilans sont parfois insurmontables : l’atteinte à l’intimité finit par ne plus être acceptable, se masturber dans un « cagibi » à 8 heures du matin, faire l’amour sur commande à une heure précise, subir des examens sans discontinuité, se faire examiner par des inconnus, attendre cuisses ouvertes dans une salle, son mari se masturbant dans la pièce d’à coté… sont des situations très éprouvantes.
L’importance de la dimension psychologique
Il est impossible aujourd’hui d’aborder le problème de la fertilité et de la stérilité sans en évoquer la dimension psychologique.
Rappelons que selon certaines études près de 15 à 20 % des causes de stérilité soit environ une sur 5 ont une origine inexpliquée d’un point de vue médicale . Cette année 2012 : 36 % de plus que l’an dernier de couples infertiles ont été recensés :(Crise, stress, problème d’emploi)
Bien que les causes organiques d’une infertilité soient retrouvées dans environ plus de 80% des situations, il n’est plus possible aujourd’hui de séparer l’organique et ses causes médicales bien réelles de l’état psychologique.
Comme dans toutes les maladies, l’état psychologique intervient d’une façon ou d’une autre et plus particulièrement dans cette problématique que représente la difficulté à avoir un enfant.
Il est nécessaire de comprendre et d’accepter qu’en dehors d’un problème médical, une autre problématique intervient le plus souvent dans les problèmes rencontrés par les couples éprouvant des difficultés à avoir un enfant.
Le cas de femmes n’ayant pas réussit à avoir d’enfant après plusieurs FIV décidant d’adopter et tombant enceinte naturellement quelques mois plus tard est caractéristique de ce que les médecins et les « psys » appellent le « lâcher prise ».
D’autre part, la pratique de FIV qui permet à de nombreux couples d’avoir un enfant a des répercussions psychologiques qu’il faut connaître et dont les partenaires doivent tenir compte.
▪ Il faut réussir à prendre en compte la dimension psychologique du problème de la stérilité que la médecine, devenue très technique, met peut être parfois trop de coté sans pour autant remettre en question les progrès scientifiques exceptionnels qui permettent à des couples d’avoir un enfant
▪ Une personne souffrant d’un problème de stérilité possède son histoire et ses propres souffrances qui peuvent intervenir dans le processus de cette difficulté .
De nombreux psychanalystes se demandent même si ces souffrances ne peuvent pas être à elles seules, dans certains cas, l’origine des problèmes de la difficulté à avoir un enfant.
Mais pour aider davantage les femmes et les hommes tentant d’avoir un enfant , les médecins et les membres du corps médical doivent être à leur écoute et leur consacrer suffisamment de temps pour les laisser s’exprimer et évacuer leurs angoisses, situation malheureusement pas toujours compatible avec la surcharge de travail.
Rôle thérapeutique du « psy »
▪ Préparer les partenaires à comprendre qu’ils vont effectuer un chemin long et difficile, qu’ils risquent d’y avoir de nombreuses déceptions…
▪ Repérer les problèmes psychologiques sous-jacents qui peuvent apparaître comme la peur inconsciente de la grossesse, la crainte de revivre des conflits anciens….les traumatismes engendrés par les peurs de redonner aux futurs enfants les mauvais traitements parfois subis par nos propres parents…
▪ Repérer les conflits dans le couple qui risquent de s’aggraver lors des examens et de ce long parcours
▪ Aider le couple à faire face à l’éventuel échec.
▪ Préparer le couple à envisager d’autres possibilités comme l’adoption par exemple
▪ Organiser des thérapies de couples en groupes de six.
▪ Proposer l ’EMDR et le Rebirth lorsque cela est necessaire.
Article rédigé par Valérie GRUMELIN HALIMI, auteur du livre « mon corps me dit ». Psychotherapeute à Paris. Pour en savoir plus : www.valeriegrumelin.com et www.holidayinhealth.com